Que le spectacle commence…
Levée de rideau sur toute la chorale qui interprète « Tous les cris les SOS » et « Bienvenu chez moi ».
« Il en faut peu pour être heureux », réunissez deux jeunes enthousiastes et motivés comme Mathieu et Naël, ayant un talent de comédien et aucune peur du ridicule, mettez-les sur scène et admirez le résultat : que du bonheur !
Vous voulez de l’émotion ? Pas de problème, Catherine, Christel et Isabelle sont là pour vivre leur amitié sur scène et chanter tout haut ce qu’elles vivent au quotidien : « Tu es de ma famille » s’assurent-elles avec conviction et émotion. Tout se passe dans les mains mais le public a certainement ressenti la force de leur amitié.
Partie intégrante de toutes familles, voilà la jeune génération en dignes représentants des « ados », qui nous chante « le sens de la vie » et « Envole-moi ». Avec pour commencer Jeanne et Coraline pour un duo maitrisé à la perfection malgré la difficulté de la chanson, et les danseuses qui les ont un peu bousculées avant de quitter la scène pour vite aller se changer et poursuivre le spectacle avec leur chanson de groupe.
Belle mise en scène que celle de « Envole-moi » chanté et joué par Clémence, Emma et Yann en membres de l’équipage, Pauline, Jeanne et Coraline en touristes près pour le décollage. Belle découverte pour les spectateurs que la voix d’Emma qui est pleine de promesses pour les années à venir.
Les ainés n’ont qu’à bien se tenir, la relève est là, et bien là.
Les années passent, la jeunesse découvre l’amour, la famille s’agrandit avec l’arrivée des conjoints et la vie de famille s’anime.
Pour illustrer tout cela, Jean Marc déclare sa flamme à Sabine en affirmant qu’il « ne veut qu’elle » et évidemment le public comprend que c’est « sa plus belle histoire d’amour », tout comme pour Raphaël qui, lui, déclare sa flamme à son public, lequel le lui rend bien. Que d’émotion dans la salle !
Dans une famille il y a toujours ceux et celles qui font rire la galerie par leurs « bêtises ». Sabine et Marie Laure sont de celles-là ! Elles assument pleinement ce statut de « joyeux lurons » en accumulant les bêtises et en revêtant des tenues loufoques. Dans ce domaine, Johanie et Isabelle ne sont pas en reste il faut bien l’avouer !
Pour renforcer les liens entre les gens et retrouver une communication saine avec son entourage, Marie Christine et Flora nous conseillent vivement de « débrancher » nos appareils électroniques et de revenir à nous. C’est ce que nous montre avec rythme la chorégraphie imaginée et orchestrée par Raphaël, interprétée par Christel, Julia, Raphaël et Christian.
Pour finir la première partie il est temps de « faire la fête ». Beau challenge relevé par Mathieu, Jacques, Jean marc, Danielle, Fernande et Johanie car la chanson était particulièrement difficile et ce n’était pas gagné d’avance. Bravo pour ce défi réussi !
Après l’entracte, les lumières s’éteignent et se rallument sur l’ensemble des femmes en cirés et chapeaux de pluie qui interprètent « Toute la pluie tombe sur moi ». Au premier rang, en bottes et pulls colorés, Julia, Coraline, Jeanne, Pauline, Clémence, Emma, Cécile et Isabelle (donc les plus jeunes, ou les plus petites, chacun fera son choix !) font tourner leurs parapluies au rythme des gouttes qui tombent. Belle prestation, bravo mesdames !
Après la pluie, le beau temps, le temps des fiançailles. C’est ainsi que David demande à sa bien-aimée de rester avec lui : « Stand by me ». Comment résister à une si jolie voix et à une jolie rose rouge?
Et elle reste pour se blottir contre lui, tel un chat en quête d’affection et de tendresse : « Moi vouloir être chat », magnifique chanson chantée a capela par Françoise, Fernande, Jacques et Jean Marc. Belle prouesse applaudie par toute la salle.
La vie de famille, pour tous, est ponctuée de bonheurs intenses et de difficultés à surmonter, de fêtes et de ruptures.
Quoi de mieux, quand tout va bien, que de danser sur « la Java bleue » surtout quand elle est chantée par Huguette. N’est pas René et Richarde ?
Beau tableau que cette scène représentant les bals des années 30. Et quelle élégance, Huguette dans sa belle robe rouge ? Toute la salle est sous le charme et chante en cœur le refrain. Quel succès !!
Et quand on a le blues, la seule solution, c’est d’écouter et de chanter à tue-tête un entrainant Potpourri de Carlos avec Christophe et Christian. Surtout si à la fin ils enlèvent …. le haut !
Quand arrive la rupture chacun se pose mille questions : que ferais tu « à ma place » se demandent Catherine et Jean Marc dans cette belle reprise de la chanson de Zazie interprétée avec conviction et profondeur par nos deux choristes.
Mais lorsque la vie à deux devient trop difficile, à cause de la routine, du manque d’amour, alors on se dit adieu. « Salut les amoureux » chantent avec émotion Renée, Christel et Sabine accompagnées par Gaétan à la guitare.
« 4 mots sur un piano » pour dire adieu au deux êtres aimés. Julia fait ses premiers pas sur scène entourée et encouragée par ses deux gentlemen, Romain et Naël. Une interprétation qui ne laissera personne indifférent dans la salle comme dans les coulisses. Félicitations à tous les 3.
Après tant de séparations, on se demande bien comment peut-on « Sauver l’amour » ? Question existentielle que posent Christel, Cécile, M Christine et Isabelle à Christophe et Christian.
Avec une jolie rose peut être ? Mais est-ce bien suffisant ?
Pour leur permettre de réfléchir à la question, ou pas, nous laissons nos spectateurs se restaurer pendant la 2ème pause avant de poursuivre le spectacle avec pour commencer un « Santiano » viril et magnifiquement interpréter par nos « hommes » tous vêtus aux couleurs des marins, tous ?? Vraiment ?? Que fait Raphaël sans pantalon, pardon en kilt, et sans … N’allons pas plus loin chacun aura en souvenir la petite blague !!
Puis l’histoire de la famille continue avec une interprétation, là encore pleine d’émotion et une pointe de nostalgie. Catherine et Johanie dédient leur chanson à tous ceux qui sont partis pour ne jamais revenir. « A mon père ».
Dans l’histoire des familles il y a toujours celui ou celle qui part, s’exile, pour vivre autre chose, parfois pour oublier la séparation.
Romain emmène toute la salle dans « Le connémara ». Le public, sous le charme de l’interprétation et visiblement ravi de réentendre ce grand classique de la chanson française, reprend le refrain en chœur. Personne ne s’y est trompé : Romain a fait honneur à cette magnifique chanson.
Le nord, encore, mais cette fois le nord de la France avec ses mineurs, ses ch’tis « Les gens du nord » que Danielle et Armand mettent à l’honneur dans leur duo émouvant.
Ceux qui restent ont parfois la nostalgie et se demandent quand reviendra l’être aimé. « Dis quand reviendras- tu » se demande Isabelle. Merci à Jean Marc d’avoir embelli de sa belle voix grave cette version un peu personnelle de la chanson de Barbara.
Au pied d’une tour Eiffel plus vrai que nature, vaporeuse et légère, Françoise chante « La seine » avec David en vrai Titi parisien : on s’y croirait vraiment !
Malicieuses et complices, « Ah ! les petites femmes de Paris » ou plutôt de Kintzheim emènent le public dans le rythme du french cancan. On s’amuse autant sur scène que dans la salle. Et je ne vous parle pas des coulisses…
Quand la belle-mère s’en mêle, rien de tel que notre inimitable Jacques pour nous chanter « Félicie aussi » et amuser notre cher public : rires assurés, même sur scène !
Pas toujours facile la présentation du spectacle et cette année encore Danielle est mise à rude épreuve avec toutes ces chanson en anglais. Mais avec de l’entrainement intensif elle a gagné le pari et « The show must go on » avec David, Romain et Raphaël et tous les artistes d’un week end qui se donne une accolade pour affirmer, s’il était besoin encore, leur attachement respectif.
Comme dans tous les bons films, ou les bons spectacles, l’amour triomphe à la fin. La famille Schleifer le prouve en interprétant la chanson de Jacques Brel « Quand on a que l’amour ». C’est à vous en donner des frissons de plaisir.
Au milieu du spectacle nous nous demandions « comment sauver l’amour ». Mais c’est très simple, il faut le chanter pour le faire vivre. Alors quoi de mieux que cette magnifique chanson « we are the world » reprise par tous, des plus jeunes aux plus âgés, sur scène comme dans la salle.
Tout cela ne fait que renforcer notre amour du chant, notre envie de chanter, notre envie de prendre et de donner de la joie à notre public et surtout notre amitié et l’affection que nous nous portons les uns aux autres
« Comme un soir d’automne, l’arbre de la vie a perdu ses feuilles. Projecteur éteints, le calme revient. La vie reprend son chemin »
Bravo à nous tous !